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Temoignages

« Élégant boxeur au palmarès impressionnant, Aurélien Duarte marque la boxe pieds-poings depuis de nombreuses années déjà. Son look très "tendance" lui a valu d'être choisi comme mannequin par plusieurs marques de vêtements. »

« Aurélien Duarte est un champion hors du commun »Netboxe.com, avril 2005

Yes, I did it ! Sur le Ring…

Il arrive parfois qu’on prenne des revanches sur la vie sans même s’en apercevoir. Alors qu’on vise un objectif, les yeux rivés dessus, on prend des décisions et des orientations qui nous permettent de réaliser des rêves (ces objectifs qu’on n’ose même pas se fixer.) En regardant au loin, on met en place des actions concrètes ici et maintenant, qui réparent le passé, changent l’objectif… et se vivent surtout au présent.

Ce matin, j’en ai fait l’expérience joyeuse. J’ai eu envie de vous partager cette histoire, certaine qu’elle résonnera en vous, dans le prisme de votre propre expérience.

Les yeux rivés…… plus loin.

Quand je vous parle de garder les yeux accrochés à l’objectif, c’est en réalité regarder au loin, le plus loin possible sur votre route. Préparer la mise en action, mettre en place des outils qui permettront de lever des freins, acquérir de nouvelles compétences,  agir en restant centré dans le présent et lâcher prise sur les moyens, les manières, les courbes  des tracés.

Sans rester trop concentré sur les buts immédiats,  il est pourtant intéressant de  faire attention au chemin au moment où on le parcourt.

 Cibler, viser, agir, et lâcher prise.

Si vous aviez un arc dans les mains, vous savez qu’il vous faut d’abord observer votre cible et préparer votre tir. Une fois prêt, vous visez, respirez, tirez….   dés que la flèche a quitté vos mains, qu’elle suit sa trajectoire, vous n’avez plus de prise. Plus d’emprise.

Et bien que l’observation de sa course pourraient influencer son comportement si l’on en croit la physique quantique, votre pouvoir s’arrête là. Vous ne maîtrisez pas le coup de vent. La traversée d’un oiseau. La pluie soudaine….

Il ne vous reste donc qu’à lâcher prise, accepter les facteurs externes qui ne sont pas de votre ressort, et prendre votre pleine et entière responsabilité dans ce qui vous concerne : la préparation, la manière de tirer, le talent..

Les événements de la vie suivent la même logique. C’est souvent en regardant devant, au loin, qu’on prend des décisions audacieuses, sans se laisser freiner par la peur.

Un objectif professionnel, un coaching particulier

Alors que je préparais mon grand Schlem pour 2015, prête à prendre des virages importants, j’ai pris la décision de me faire coacher par Aurélien Duarte.  Champion du monde récidiviste de muay-thaï et de kick-boxing, reconverti en coach mental professionnel, initié à l’Appreciative Inquiry  et profondément ancré dans une spiritualité qui m’est proche, cette décision de travailler ensemble était naturelle.

Nous avons donc pris RDV pour une première séance de travail ce matin, afin de me permettre d’atteindre des objectifs d’abord personnels puis professionnels.

Sans dévoiler la séance ni le cadre, me voici sur un ring, équipée comme une tortue Ninja, gants au poing…..

Une session de déclics rapides, de prises de conscience,  puis de confiance…  et à la fin, une solide douceur qui m’accompagne dans un cocon de bien-être sur le retour.

Fatiguée de ma séance, je débrieffe intérieurement en regardant le paysage qui défile par la vitre du train quand une pensée lumineuse s’est mise à courir comme une louve avec une joie sauvage à côté de moi:  YES ! I DID IT!

Non mais… je suis montée sur un ring et j’ai donné des coups de poing!!!!! 

 YES I DID IT !

Enfant, j’ai eu un parcours de santé difficile. Diagnostiquée avec une double scoliose évolutive, j’ai d’abord été appareillée pendant 2 ans, avec un corset intégral, avant d’être finalement opérée. J’ai maintenant la compagnie permanente d’un alien métallique autour de ma colonne vertébrale, pour que ma Kundalini puisse faire du pole danse.

Ce parcours a été constructeur. Il m’a rendue forte, empathique, patiente.. et il a été limitant.

Endosser le costume du handicap m’a fait raser les murs. Je me suis sentie amoindrie, en dessous de la vie. Et puis, la limite du corps est devenue une limite de l’esprit; Étais-je capable de faire comme les autres?  D’atteindre des sommets?

Des médecins qui préviennent qu’il ne faut surtout pas chuter, pas faire de sport violent, et éventuellement pas avoir d’enfant….  à l’entourage bienveillant et protecteur qui ne cesse de s’inquiéter : ne porte rien, ne tombe pas, attention aux coups…

J’ai fini par délimiter autour de moi des frontières serrées qui ne laissaient pas de place au rêve, à l’inaccessible. De privation de plaisir, en retrait, il y a des dizaines de choses qui paraissaient inconcevables.

Quand j’ai pris RDV avec Aurélien, c’était instinctif. Audacieux. Et c’était avant tout une rencontre joyeuse. Je venais travailler quelque chose, sans savoir du tout que cela m’apporterait une vraie revanche.  Je venais avec les yeux rivés sur demain, sans me douter que j’aurais à les porter sur hier. Tout ça en restant dans mon corps, ici et maintenant.

Aujourd’hui, je suis heureuse, et fière:

Me retrouver sur un ring, et pratiquer un début de boxe (toute proportion gardée), c’est un sacré pied de nez à la vie.

Oui, je suis là, debout. Entière. Joyeuse. Forte.

Oui, mon corps a des limites. Je les ai écoutées, respectées, MAIS dépassées.

YES I DID IT!

Je n’aurais jamais cru possible pouvoir avoir un jour une activité qui s’approche du sport de combat… privée ainsi de combativité. Et pourtant.

Préparer l’avenir et réparer le passé

Je voulais vous partager cette histoire. D’abord parce que ma joie déborde. Mais aussi, parce que j’ai envie que mon témoignage vous donne à vous aussi l’envie de vous dépasser.

J’ai regardé la ligne d’horizon, et comme un conducteur expérimenté, j’ai pris des décisions sans y réfléchir. Les yeux rivés au loin, j’ai manié mon volant, freiné et accéléré au bon moment, évité la bordure de la chaussée, et pris mon virage sans même y penser.

Je sais que je vais arriver à destination. Je profite alors de la promenade, et j’y trouve des pépites de ressources positives. Des trésors enfouis qui raccommodent la trame élimé du passé. J’ai trouvé ce que je ne cherchais pas.

Merci la vie. Merci Aurélien. Merci à moi.

 

Gwenaëlle Carré Guyot

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